Yohann Cabaye, milieu du PSG et de l’équipe de France, évoque sa foi catholique

Yohan Cabaye foi catholique

[Le JDD] Dans son sac de voyage pour le Brésil, il a glissé trois livres. Les Secrets du succès, autobiographie du mythique coach de basket Phil Jackson (11 titres NBA). En quête d’excellence, de Terry Orlick, un best-seller américain dont le thème central est l’entraînement mental. Et Prier avec la Bible, de Wesley et Stacey Campbell, dont le titre dit tout. Ainsi est Yohan Cabaye, footballeur curieux, perfectionniste et profondément croyant.

Le milieu parisien parle volontiers de sa foi catholique. « Plus je mûris, plus ma foi grandit. Aujourd’hui, je ne peux plus faire sans. » Il se rend à l’église dès qu’il le peut. S’il a un match le dimanche, comme ce soir à Lille, il y va un autre jour. « Et surtout, je prie chez moi matin, midi, soir. Je lis aussi des ouvrages pour développer ma foi. Même s’il y a des choses trop intelligentes pour nous, c’est bien d’acquérir certaines bases. » Son passage des Évangiles préféré, a-t-il confié un jour, est celui de la femme adultère, épargnée de la lapidation par l’intervention du Christ. « Chacun fait des erreurs, le plus important est de pardonner. »

« À Lille, je me suis raccroché à la religion »

C’est sa grand-mère qui lui a montré la voie. « Chez elle, je voyais des croix, des vierges, la Bible… Et puis il y avait nos échanges. À Lille, quand j’ai vécu une période compliquée avec Rudi Garcia, je me suis raccroché à la religion. On comprend mieux les choses, le quotidien devient plus facile à vivre. »En équipe de France, où se côtoient plusieurs religions, il vit sa croyance dans l’intimité. « Je lis dans le bus, dans l’avion. Mais je ne veux pas prier devant tout le monde au vestiaire, ou alors très discrètement. Plutôt dans ma chambre. » Si sa foi ne saute pas aux yeux sur le terrain, il dit rechercher une forme de cohérence : « L’essentiel est de montrer un comportement irréprochable. » Lequel tient en deux mots : « Respect et humilité. » Hors du terrain, il se fait discret. « Je parle peu à haute voix, à table par exemple. Mais j’aime beaucoup donner des conseils aux plus jeunes. Et apprendre de ceux qui ont de l’expérience. »

Source: Le JDD

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