Sexocentré

Grossesses non désirées, maladies sexuellement transmissibles, violences, pornographie, homophobie… Les enfants sont peut-être analphabètes, mais la priorité n’est pas là. Le ministère de l’Education nationale se fait ministère du bas-ventre et le ministère des Droits de femmes se fait ministère des revendications LGBT (Lesbienne, Gay, Bi et Trans).

Le 4 juillet 2001, l’avortement et la contraception étaient inscrits comme un droit dans le code de la santé publique, le délai de l’avortement était rallongé et les mineures pouvaient s’affranchir de l’autorisation parentale pour recourir à une IVG. C’est tout ? La loi en question précisait aussi que les écoles, collèges et lycées devaient dispenser un enseignement sur la sexualité à raison de trois séances par an minimum. Comment ne pas voir que l’éducation sexuelle à l’école telle qu’elle est conçue n’est qu’un vecteur de la culture de mort ? Vendredi dernier, les députés ont voté le remboursement à 100% de l’avortement pour toutes les femmes et le remboursement, intégral là encore, de la contraception pour les jeunes filles de 18 à 20 ans. Ainsi financées par la Sécurité Sociale, les lycéennes pourront se conforter dans l’idée que la grossesse est une maladie et pourront, à nos frais, mettre en pratiques leurs cours d’éducation sexuelle.

Pourtant, au moins dans les petites classes, ces cours n’avaient pas été mis en place, faute de temps peut-être mais faute aussi, pour les professeurs, de savoir comment enseigner la chose. Preuve que l’opinion publique était réticente à cette confrontation des enfants à des questions qui ne les concernent pas encore, le programme lancé par l’UNESCO en 2009 sur l’éducation sexuelle des enfants, avait été un tollé. Des préconisations telles que dire aux enfants qu’il est « naturel d’explorer et de toucher des parties de son corps » avaient fait couler de l’encre…

Vincent Peillon entend reprendre les choses en main, aussi se tient aujourd’hui la première réunion d’un groupe de travail chargé de repenser l’éducation sexuelle et de rendre un rapport d’ici fin janvier. Plancheront donc un inspecteur, un conseiller principal d’éducation, deux professeurs de sciences de la vie et de la terre, un professeur des écoles, un professeur d’éducation physique et sportive (!), une infirmière, un médecin scolaire et des représentants des fédérations de parents ainsi que du Planning Familial… En 2003, une circulaire avait rappelé l’importance des recommandations de la loi du 4 avril 2001, précisant que l’éducation sexuelle ne devait pas seulement prendre en compte les problèmes de santé publique mais répondre aussi aux problèmes des violences sexuelles, de la pornographie et… de l’homophobie. On n’a jamais autant parlé de sexualité à l’école et force est de constater que les problèmes de violences sexuelles, de pornographie etc… n’ont jamais été aussi développés. Les premières expériences sexuelles se font de plus en plus tôt et bien des jeunes confient en avoir été blessés, choqués. Mais les adultes continuent de les confronter dès le plus jeune âge aux thèmes de la santé reproductive et de l’orientation sexuelle. L’Education nationale est un peu une salle de shoot façon Marisol Touraine, ministre de la Santé : un lieu où l’on se fait du mal, mais encadré par l’Etat et financé par les impôts.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, qui s’occupe surtout des femmes qui aiment les femmes, continue la lutte contre l’homophobie et veut intégrer aux programmes de Lettres de première et terminale l’étude de l’orientation sexuelle des auteurs. Plus encore, elle confie vouloir que « les enfants qui découvrent cette orientation homosexuelle » puissent « s’identifier à telle ou telle personnalité ». Les parents, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, auront-ils leur mot à dire dans tout ça ?

L’homme nouveau

Un commentaire :

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