Contre le mariage gay : marchons sur l’Elysée !

Depuis toujours je dis qu’une « manif bisounours » ne fera a priori pas changer grand chose. Il faut maintenant s’approprier les armes de l’adversaire et, comme ils savent si bien le faire, se faire menaçant en bloquant le système… C’est en gros ce que relève également Denis Cheyrouze dans son article (ci-après) pour Boulevard Voltaire.

chouansCe n’est pas une guerre de chiffres, mais une guerre tout court, à laquelle deux France se livrent. Entre les manifestants du 13 janvier – la manif’ pour tous – et ceux du 27, il y a plus qu’un désaccord, il y a une marche de plus dans une lutte à mort commencée il y a bien longtemps.

11 septembre

On connaît précisément la date de la coupure de la France en deux. C’est le 11 septembre… 1789. Ce jour-là, les députés doivent voter pour ou contre le droit de veto accordé à Louis XVI. Spontanément, ceux qui étaient contre se sont placés à gauche du président de séance, et ceux qui étaient pour, à droite.

Ce qui divise la France aujourd’hui sur la dénaturation du mariage est philosophiquement une réplique exacte de cette fracture-là.

Deux France, face à face

D’un côté, la France qui considère que les lois procèdent d’un ordre naturel – ou divin – que la société est bonne lorsque l’ordre n’est pas fondé sur un empilage de désirs ou de caprices personnels mais sur un Bien commun hérité d’une vérité non relative.
C’est ce qu’on appelle la Droite.

De l’autre, une masse qui dit que le Bien évolue avec le temps, selon les besoins de mes désirs, de mes envies, et que rien n’est supérieur aux choix des Hommes, qu’ils n’ont à répondre de leurs choix et de leurs lois qu’à l’Histoire, qu’à l’humanité.
C’est ce qu’on appelle la Gauche.

Peu importe ensuite les étiquettes de partis : il est nombre d’hommes politiques « de droite » qui philosophent à gauche. L’inverse est moins courant.

Aujourd’hui, devant l’absolutisme de François Hollande et l’ivresse des députés socialistes enflés de leur pouvoir de façonner les lois contre les réalités, le peuple fidèle est dans l’obligation morale d’agir.

Peu importe les chiffres, peu importe que nous soyons une majorité ou non, les règles de la démocratie n’ont aucune importance dans cette guerre-ci. Nous n’avons d’autre choix que de vaincre.

Les actions à mettre en place ne peuvent plus se limiter à faire se promener au Champs de Mars des familles en Cyrillus ! C’est Paris qu’il faut bloquer. C’est le périphérique qu’il faut envahir. C’est sur l’Assemblée et l’Elysée qu’il faut marcher.

Ayons toujours à l’esprit la phrase terrible du candidat François Hollande dans un débat qui l’opposa à Emmanuel Todd :

F.H. « – Je suis désolé, mais je crois qu’on a aussi une mission internationaliste, on n’est pas là, simplement, pour être des protecteurs de nos propres…
E.T. – Citoyens ! »

Le président de la république qui est en France s’apprête à violer le droit des enfants à avoir un père et une mère.

Pour la défense des plus faibles, pour le futur des enfants de France, il est de notre devoir d’agir, et ça ne peut plus se faire dans la dentelle.

Êtes-vous prêts ?

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