Primaire : l’urgence d’un vote de convictions !

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Le seul vote utile c’est de soutenir un homme dont on partage les convictions !

[Boulevard Voltaire] Malgré les critiques forts légitimes qu’on peut formuler à leur encontre, ces primaires de la droite et du centre présentent un avantage majeur : celui de faire émerger un candidat au parcours original et aux convictions bien affirmées, qui tranche avec l’ensemble de ses concurrents, victimes de leur consanguinité idéologique et d’une vision réductrice de la politique : nous voulons parler de Jean-Frédéric Poisson.

Il est véritablement la révélation de ces primaires. Contrairement aux autres candidats, il n’est pas issu du sérail politique mais vient du monde de l’entreprise. Doté d’une solide culture philosophique (peu d’hommes politiques ont obtenu un doctorat en philosophie), il est aussi un homme de convictions qui présente une certaine constance dans ses prises de position.

Il se distingue avant tout de ses concurrents par son discours, qui est celui d’un candidat à l’élection présidentielle et non celui d’un postulant au ministère du Budget. Ce qui est frappant, dans ces primaires, c’est de constater la centralité des propositions économiques et budgétaires par rapport à toute autre forme de considérations. On a affaire à des gestionnaires et non à des hommes d’État ! Du coup, c’est à celui qui proposera de diminuer le plus le montant des impôts ou d’augmenter le plus le nombre de policiers. Les enchères sont ouvertes et elles laissent un goût amer à ceux qui réclament avant tout de la politique une vision à la hauteur des défis. En cela, Jean-Frédéric Poisson tranche vraiment avec les six autres candidats.

Longtemps enfermée dans l’économisme, la droite n’a, en effet, jamais combattu la gauche sur le terrain idéologique et culturel, lui laissant le monopole de ses conquêtes que la droite finissait, tant bien que mal, par endosser.

Cette période est désormais révolue.

Les référendums français et danois de 2005, les grandes manifestations de masse en faveur de la famille en 2012-2013, le succès du Brexit en juin dernier et, maintenant, la victoire de Donald Trump montrent qu’une lame de fond traverse les sociétés occidentales et que les peuples n’acceptent pas de voir la démocratie confisquée par une élite déracinée et hors-sol qui se fait le chantre d’une mondialisation destructrice de nos identités et d’un multiculturalisme qui met gravement en cause la cohésion nationale.

Seuls la vision et le programme de Jean-Frédéric Poisson répondent aux aspirations culturelles et identitaires des Français. Ancrage dans une vision spirituelle de l’homme, refus de la marchandisation de l’humain et de la société de consommation, défense de la famille, enracinement de la France dans son identité chrétienne, laïcité ouverte à l’expression publique du fait religieux, reconnaissance de la primauté du fait culturel chrétien, rétablissement des frontières nationales et de notre souveraineté, stricte limitation de l’immigration, promotion de la culture française et de l’assimilation, assouplissement du cadre de la liberté scolaire, affirmation du principe de subsidiarité dans la vie économique et sociale, indépendance de la France sur la scène internationale et recentrage de l’État sur ses missions régaliennes, autant de principes directeurs que nous ne trouvons que chez Jean-Frédéric Poisson, mais que partagent beaucoup de Français.

Ainsi, si nous voulons lutter contre le communautarisme islamique et ses nombreux avatars (voile, burkini, halal, etc.), il est inutile et dangereux d’invoquer une laïcité qui met toutes les religions sur un même pied d’égalité, comme le font tous les ténors, à droite comme à gauche. Au contraire, en convoquant l’Histoire et en nous enracinant dans nos traditions, nous pouvons fonder en droit la primauté du fait culturel chrétien et justifier de ne pas donner la même importance aux minarets qu’aux clochers, afin de conserver notre identité.

Enfin, Jean-Frédéric Poisson est un homme libre, et c’est suffisamment rare pour être ici mentionné. Libre de toute inféodation partisane et de toute étiquette réductrice. Il est de France – charnellement – avant d’être de droite, enraciné dans des convictions avant d’être président d’un parti. Son positionnement indépendant fait de lui un acteur central de la recomposition attendue du spectre politique dont les clivages sont de plus en plus brouillés.

Plus le score de Jean-Frédéric Poisson sera élevé à la primaire, plus l’ambition de créer une nouvelle formation politique conservatrice sur le plan sociétal, souverainiste sur le plan étatique et subsidiariste sur le plan économique pourra voir le jour. Ne laissons pas les électeurs s’égarer autour du vote utile alors que le seul vote utile, c’est de soutenir un homme dont on partage les convictions ! À quoi sert-il d’améliorer – au prix de ses convictions – le score du troisième candidat, sachant qu’il ne sera pas au second tour ?

La révolution conservatrice qui traverse l’Occident doit trouver son débouché politique en France, comme cela est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Pologne, en Hongrie et, maintenant, aux États-Unis. À nous d’en être les acteurs maintenant !

Charles Beigbeder, entrepreneur, élu de Paris, membre fondateur de l’Avant-garde
Robert Ménard, maire de Béziers, fondateur de Oz ta droite !
Karim Ouchikh, conseiller régional Île-de-France, président du SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés)

Source : Boulevard Voltaire

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