Le Pape François défend fermement l’embryon

François a lancé dimanche un appel très ferme pour la défense «juridique de l’embryon» et «la sacralité de la vie», à l’issue de la première messe de canonisation de son pontificat.

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Le pape François a été jusque là plutôt discret sur les questions éthiques. Dimanche pourtant, à l’occasion de la prière du Regina Caeli (qui remplace l’Angelus jusqu’à la Pentecôte) il a nettement pris position pour «le respect pour la vie dès le moment de sa conception», s’opposant, en clair, à l’avortement. Il a aussi encouragé les fidèles italiens à se joindre à une campagne de signature européenne visant à «garantir la protection juridique de l’embryon».

Une première donc qui n’est pourtant pas une surprise. Le jésuite Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, a toujours été sans aucune ambiguïté sur le sujet. Au strict diapason de l’enseignement moral de l’Église catholique où les dissidences sont rares. Sa conduite de pasteur consistant plutôt à ne pas trop parler de cette position très connue de l’Eglise pour se concentrer sur ce qu’il considère comme le message essentiel de l’Eglise catholique et sur lequel il a insisté dès ses premières homélies: «la miséricorde de Dieu».

Cette intervention de dimanche ne s’explique donc que par l’initiative de la «Marche pour la vie» qui avait organisé, entre le Colisée et le Château Saint-Ange, une manifestation contre l’avortement réunissant selon les organisateurs 30.000 personnes qui ont ensuite convergé vers la place Saint-Pierre pour la bénédiction papale.

L’objectif de ces mouvements est de soutenir l’initiative «Un de nous» qui vise à réunir une pétition à l’échelle européenne pour obtenir une «protection juridique de l’embryon» afin de garantir, sous la forme d’une «tutelle», «tout être humain dès le premier instant de existence».

Le Figaro

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