La mairie de Toulouse invite les professeurs à une conférence sur le « sexisme de la langue française »

Mission égalité - Rencontres de la  diversité  - Sexisme langue francaise

« D’où vient le sexisme de la langue Française ? » :
Conférence débat le jeudi 17 avril.

La mairie de Toulouse a envoyé un mail aux professeurs et professeurs des écoles de toutes les écoles publiques de la ville pour les convier à cette conférence dans le cadre des « Rencontres de la diversité et de la laïcité« . Ces rencontres se tiennent dans « L’espace des diversités et de la laïcité » qui, comme par hasard, se trouve à quelques mètres du centre LGBT…

L’intervenante ?

Maria CandeaMaria CANDEA est sociolinguiste, spécialiste du français oral contemporain, à l’université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3, cofondatrice de l’association de recherche « Genres, sexualités, langage ». Elle s’intéresse à la construction de l’identité par le langage. Dans le cadre de la Convention Education prioritaire, elle travaille sur la préparation du concours oral à Sciences Po.

 

Voici donc ce qu’annonce la plaquette d’invitation:

D’où vient le sexisme de la langue française ?
Pourquoi peut-on dire en français d’une femme qu’elle est « Président » mais on ne peut pas dire d’un homme qu’il est « Présidente » ?

Pourquoi le masculin l’emporte en grammaire ?
Les femmes et les hommes peuvent-ils avoir le même rapport au langage ? La langue peut-elle emprisonner notre pensée ?

La conférence présentera, à travers des exemples, les interférences entre langue, pensée et pratiques sociales qui contribuent à la dévalorisation du féminin dans le langage. Seront également discutées différentes stratégies de résistance à ce phénomène.

Les Rencontres de la diversité et de la laïcité, par les analyses de ses invités et le débat avec le public, ont vocation à participer aux réflexions favorisant la lutte contre les discriminations et un meilleur accès à l’égalité des droits.

Voici le document original :

(Merci à Aetius pour l’information)

5 commentaires :

  1. Bravo!Et vive le cassoulet mais pas à la mode mitterrand ou hollande!

  2. Et enfin, le sexisme n’est jamais venu d’une chose, il ne peut venir que de ses utilisateu·rices. Le sexisme ne vient donc pas de la langue mais de celles et ceux qui l’enseignent et de celles et ceux qui ne remettent pas en question le conditionnement qu’elles et eux imposent à leur tour.
    Un peu d’esprit de liberté que diantre! Le sexisme est également transmis par l’enseignement aussi sûrement, sinon plus, que par la publicité et tout affichage public.
    Et d’ailleurs c’est bien chez les individus les plus instruits que le sexisme langagier est le plus fort, sauf évidemment quand il y a conscience militante. Mais les moins instruit·es ne connaissent pas la burqa du féminin dans la langue.

    • Crétin!Que dire d’autre devant tant d’aneries?Le masculin et le féminin existent dans TOUTES les langus et pas que le français!Vous ajoutez l’ignorance crasse à l’imbécilité et probablement malgré vos airs doucereux la voyouteriee!Génèse: »et Dieu créa l’homme;homme et femme il le créa ».retournez au vrai catéchisme si toutefois vous pouvez le comprendre,celui stupide des laicards étant seul accessible à votre QI de -260% soit le zéro absolu!PS tout le monde en France appelle Madame Merkel la chancelière et ce la ne gene personne de meme que si en France une femme est élue à la présidence-au féminin,pauvre type-tout le monde l’appellera la présidente!Devant l’écroulement de votre idéologie laicarde,vous etes pret à tout avant de mourir!Que faites-vous sur ce site qui n’accepte que l’honneur,la grandeur et l’intelligence?

  3. Je trouve un peu osée l’affirmation selon laquelle « en français » on peut dire d’une femme qu’elle est « président » ! Qui est ce « on »? On lui fait tout dire à « on ». Qui dit d’une femme qu’elle est président? A moins qu’elle soit un transsexuel. Une femme est présidente un point c’est tout. Et si « on » accepte qu’une femme soit « président » alors « on » doit accepter qu’un homme soit « présidente ». Et d’autant plus que dans « présidente » il y a « président ». Mais il est vrai que je suis plus spécialiste du français écrit que du français parlé. Pour le français parlé, je n’ai travaillé que sur le français toulousain et il faut reconnaître que le français parisien, trop proche de l’Académie sans doute, trop proche aussi de l’intelligentsia reproductrice de valeurs archaïques, ne peut guère servir de modèle à l’évolution de la langue qui va avec l’évolution de nos sociétés.

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